Prévention de la violence / enfants

Des pierres dans le cartable

DES PIERRES DANS LE CARTABLE, de Georges de Cagliari

Une pièce conçue pour les enfants de 6 à 10 ans pour la prévention de la violence

Monsieur Fabert est inquiet. Paul, un élève de sa classe anormalement taciturne et craintif fait une fugue. Par ailleurs depuis quelques temps, certains élèves sont inattentifs, instables, parfois violents.

Monsieur Fabert mène l’enquête. Lili, l’amie du terrible Jimmy et Aurélie « qui avait juré de garder le secret » apprennent tour à tour au professeur, que Paul est victime de racket, de pressions psychologiques de toutes sortes et même de violence de la part de son père. Monsieur Fabert propose à Aurélie de l’accompagner auprès de Paul « Pour que cette violence s’arrête, il faut que nous soyons tous unis… »

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En découvrant la réalité du monde, l’enfant se retrouve confronté à la violence sous ses divers aspects. Dans les rapports entre enfants, cette violence, manifeste ou latente imprègne forcément le monde de l’enfance et la confrontation avec les adultes n’en n’est pas, elle non plus, toujours exempt.

Dans la pièce « Des pierres dans le cartable », nous abordons le problème difficile de la violence parentale, de la violence verbale entre enfants, et même de la violence physique et psychologique sous la forme du racket…

Avec la pièce nous avons voulu prévenir, informer sans traumatiser, avec le souci constant de libérer la parole et de faire apparaître à l’enfant que les problèmes auxquels il était confronté pouvaient trouver leur solution auprès de son environnement adulte, pour peu qu’il sache discerner celui ou celle qui serait à même de l’entendre et de l’aider.

La dramaturgie est intimement liée à l’univers enfantin, afin que les jeunes spectateurs puissent à des degrés divers se reconnaître dans les personnages et par identification, trouver les éléments de réponse dont ils ont besoin, soit pour résoudre un problème personnel, soit pour contribuer à aider l’un des leurs dont ils sauraient les difficultés. Quelque soit le problème, la réponse minimale réside dans la prise de conscience que le monde n’est ni hostile, ni fermé, et que l’enfant trouvera toujours dans son environnement plus ou moins proche, quelqu’un capable de répondre à son appel.

L’environnement de l’enfant n’est pas aseptisé. Il est imprégné de la dureté des temps. Il importe donc d’amener l’enfant à l’affronter sans l’effrayer.
Même si la violence demeure périphérique, les ravages qu’elle peut produire sont tels que la seule façon de la désamorcer, est d’en parler et de faire parler sur elle.