Un peu de brume dans la tête
de Georges de Cagliari
une pièce sur la destigmatisation du handicap psychique, créée dans le cadre de la Semaine Nationale d’Information sur la Santé Mentale en 2013 grâce au soutien des fondations CCAH, ARGIRC, KLESIA et de la fondation de France.
Résumé de la pièce :
Julie, atteinte de schizophrénie, a du mal à prendre son traitement médical. Pour elle, « ce sont les autres qui sont malades, pas moi ». Ses parents, effondrés à l’apparition de la maladie, vont tenter de s’informer de leur mieux auprès des médecins afin de soutenir leur fille au quotidien. C’est ce quotidien, qui se trouve souvent entaché d’idées préconçues et de préjugés, qui enferment et renvoient l’individu à sa solitude et à sa détresse.
La sœur de Julie, Marie, apprend qu’elle est enceinte. Léo, son compagnon, se pose alors des questions sur l’hérédité de la maladie.
Kamel a beaucoup de mal à descendre ses poubelles et la gardienne de l’immeuble est loin d’être tendre avec lui.
Heureusement, Julie se sent entourée par sa famille, et elle peut aussi partager ses angoisses, ses doutes, et ses espoirs, avec son copain Kamel, atteint de bipolarité, à qui elle fait découvrir les Groupes d’Entraide Mutuelle (GEMs). Ils souhaitent tous deux que les gens soient mieux informés sur les maladies psychiques et les regardent « comme des êtres humains à part entière, ni plus ni moins dignes de respect que n’importe qui ».